S’il est très difficile de dire à quel moment sont apparus sur notre planète les premiers micro-organismes, il est encore plus difficile de dire à quel moment ils s’étaient suffisamment diversifiés pour que l’on puisse parler d’écosystèmes.
De nouvelles analyses de roches retrouvées en Afrique du Sud suggèrent de faire reculer cette date à 3,4 milliards d’années.
Empreintes indirectes
Comme un microbe ne laisse évidemment pas de fossiles derrière lui, c’est par des empreintes indirectes dans certaines des roches les plus anciennes que l’on avait déjà établi qu’il y avait de la vie, il y a 3,7 milliards d’années.
Mais comment différencier l’empreinte d’un microbe d’une autre empreinte de microbe, au point de pouvoir dire qu’elle correspond à une «espèce» différente?
Au point de départ, «la combinaison de plusieurs bio-indicateurs potentiels est requise», rien que pour s’assurer qu’il s’agit bien de signatures biologiques et non géologiques, écrivent des chercheurs d’Allemagne, de Suède et d’Afrique du Sud dans la dernière édition de la revue Precambrian Research.