Le 23 mars dernier, le premier ministre Justin Trudeau a prononcé une allocution au Parlement européen. Évidemment dans le contexte de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
C’était la deuxième fois qu’il était l’invité de l’Union européenne. En 2017, il faisait ses débuts sur la scène internationale.
De la covid à l’invasion de l’Ukraine
Que de changements au cours des cinq dernières années! Au premier plan, une pandémie universelle qui a coûté la vie de plus de six millions de personnes et qui a compliqué la vie de tous.
Outre une récession globale où des millions de personnes ont perdu leurs emplois, il y a eu un affaiblissement de plusieurs institutions.
Sans mentionner directement les États-Unis sous le mandat de Donald Trump, Trudeau observe que, durant quatre années, «un pays parmi les plus fervents garants de l’ordre international fondé sur des règles s’est éloigné du multilatéralisme» et d’organismes comme l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).