Un psychopathe terrorise le Québec. Une ministre est dans l’eau bouillante. Un chef de police se défend en exigeant davantage de moyens. L’opinion publique se déchaîne. Voilà la toile de fond du premier thriller de Michèle Ouimet, L’Homme aux chats.
L’histoire se déroule à Montréal en 2018, mais dans la première moitié du roman, les chapitres sont souvent entrecoupés de flashbacks qui remontent aussi loin que 1980. La métropole est en état de choc. C’est la quatrième femme qu’on retrouve dans une ruelle, morte, sauvagement torturée.
Un tueur perfectionniste
Manifestement, il s’agit de l’œuvre d’un tueur appliqué, minutieux, perfectionniste. Qui obéit à un rituel immuable en disposant les vêtements soigneusement pliés à côté de la victime… Avec un chat étranglé, d’où le titre L’Homme aux chats.
Un profileur ressasse de vieilles théories à l’effet que les meurtriers en série sont de grands manipulateurs… Que leur vie est basée sur le mensonge… Qu’ils n’éprouvent pas de remords ni de sentiment de culpabilité, qu’ils sont incapables d’introspection. Que leurs seules émotions sont liées à eux-mêmes, jamais aux autres.
On apprend que les psychopathes forment seulement un pour cent de la population adulte. «Ce sont des narcissiques, ils se croient supérieurs aux autres, très froids, très en contrôle.»