Le talent du journaliste Paul Wells et la maîtrise du traducteur Daniel Poliquin font de Justin Trudeau dans les câbles un essai fascinant au sujet d’une incursion dans l’univers d’un politicien qui refuse de s’admettre battu d’avance.
Le fils aîné de l’ancien premier ministre Pierre Elliot Trudeau est né sous les feux de la rampe. «C’est l’éther lumineux dans lequel il évolue depuis toujours.» Justin Trudeau a baigné toute sa vie dans la sphère publique.
Le sort des gens ordinaires
Quand Trudeau décide de briguer la direction du Parti libéral du Canada, il veut défaire le gouvernement de Stephen Harper qui est en place depuis presque dix ans.
Il se fait élire en promettant d’en «faire davantage pour ceux qui en ont besoin en en faisant moins pour ceux qui n’en ont pas besoin».
Selon sa garde rapprochée, il était impossible de convaincre âme qui vive que Trudeau est un homme du peuple. Mais il est possible de «persuader les électeurs que ce fils de bonne famille saurait faire en sorte qu’Ottawa facilite la vie des gens ordinaires».
