«Il n’y a plus de pénurie de main-d’œuvre», confirme un économiste de la Banque Nationale, qui espère le retour à un resserrement de l’immigration temporaire. Pour répondre à la nouvelle réalité de l’économie canadienne, le gouvernement ajuste le Programme des travailleurs étrangers temporaires.
Le chef économiste adjoint à la Banque Nationale, Matthieu Arseneau, confirme que le manque d’employés pour certains secteurs de l’économie n’est plus une inquiétude.
«C’est une histoire du passé. Là, avec le taux de chômage à 6,4%, on est peut-être désormais à un taux de chômage au-dessus d’une situation normale.»
Il fait référence aux nouveaux chiffres de Statistique Canada, publiés le 5 juillet, sur le taux de chômage en juin 2024 qui a augmenté de 1,3 point de pourcentage depuis avril 2023.
Depuis la pandémie de covid, les besoins en main-d’œuvre ne sont plus les mêmes, dit l’économiste. Et en conséquence, la nécessité de recruter des travailleurs étrangers temporaires (TET) a diminué.