Lorsque l’on revient d’Albi, la ville natale de Toulouse-Lautrec, on se demande, à juste titre, ce que l’on a le plus admiré, les œuvres de l’artiste dans le superbe musée qui lui est consacré, ou la ville même qui contient, entre autres richesses, ce musée, l’ancien palais des évêques.
C’est sans doute cet ensemble unique d’œuvres d’art picturales et architecturales qui donne à une telle visite son caractère unique.
Henri de Toulouse-Lautrec est donc né à Albi, ville du sud-ouest de la France, le 24 novembre 1864. Ses parents, cousins au premier degré, portent des titres d’ancienne noblesse, mais ne forment cependant qu’une famille provinciale aisée, dont les époux se séparent. C’est sa mère qui va s’occuper de ce fils.
Son enfance est heureuse, mais probablement du fait de la consanguinité de ses parents, il est atteint de pycnodysostose, une très rare maladie génétique caractérisée principalement par une petite taille et une fragilité osseuse. Henri ne dépassera pas 1,52 m, avec un tronc normal mais des jambes trop courtes.
Ayant obtenu son baccalauréat à Toulouse en 1881 et conscient des problèmes sociaux découlant de son état physique, il décide de consacrer sa vie à l’art.