Comme bien souvent, les apparences sont trompeuses… Toronto donne l’impression que rien n’est encore fait pour accueillir le plus grand évènement sportif de la planète, à savoir la Coupe du monde de football ou soccer, dont le coup d’envoi est prévu dans un peu plus d’un an. Il n’en est rien! Les préparatifs vont bon train, et cela à coup de centaines de millions de dollars.
Certes, au regard de l’infrastructure existante, le Canada n’a pas besoin de 12 ans pour se préparer à accueillir la Coupe du monde 2026 de la FIFA, à l’instar du Qatar, pays hôte de la compétition en 2022. Ce pays avait lancé un immense chantier national, le plus coûteux de l’histoire du Mondial.

La Ville met la main à la poche
On est loin des 220 milliards $ injectés par les Qataris. Mais Toronto prévoit tout de même investir quelque 380 millions $ pour voir se dérouler sur sa pelouse les six matchs (cinq de phase de groupes et un à élimination directe pour les mordus) qui lui reviennent.
Dans le détail, le gouvernement fédéral devrait financer 104,34 millions $, contre 97 millions $ provenant du gouvernement ontarien. De la sorte, et à terme, la Ville devrait sortir 179 millions $ de ses caisses.
Ainsi, le mois dernier, la Ville a déboursé 123 millions $ pour l’agrandissement du BMO Field où se tiendront les six rencontres. Ce pour, en grande partie, augmenter temporairement la capacité du stade à 45 000 places et moderniser ses infrastructures afin de répondre aux normes internationales qu’exige un tel évènement.