Pas si primitif l’homme de Néandertal
En dehors des spécialistes de notre histoire, l’homo neanderthalensis ne tient pas le devant de la scène. C’est bien dommage, car il semble que cet individu et ses congénères ont tenu une place importante dans l’histoire de l’espèce humaine. Le Musée canadien de l’histoire organise une exposition en cours jusqu’au 26 janvier 2020, qui éclaire les choses. Ce musée est situé à Gatineau, en face du Parlement d’Ottawa, et il suffit de traverser la rivière des Outaouais pour s’y rendre. Proche de nous «Créature des cavernes ou proche parent? Partez à la rencontre de l’homme de Néandertal, un être longtemps considéré […]
Sept cousins de l’Homo sapiens
Encore un Hobbit, mais d’une autre espèce, et pas sur la même île. Si vous avez du mal à suivre le portrait de nos cousins préhistoriques, vous n’êtes pas les seuls: les paléontologues en comptent maintenant sept, chacun avec leurs mystères. Selon une recherche parue la semaine dernière dans Nature, c’est à une nouvelle branche de la famille humaine, jusqu’ici inconnue, qu’il faudrait attribuer les ossements découverts dans une caverne d’une île des Philippines. Un mètre de haut Et pas n’importe quelle branche: un humain qui ne faisait qu’un mètre de haut, baptisé Homo luzonensis — du nom de l’île de Luçon. […]
Des Dénisoviens tout récents
Des Dénisoviens — ces mystérieux cousins préhistoriques — vivaient peut-être il y a seulement 15 000 ans, selon une nouvelle analyse génétique en provenance de résidents de l’Indonésie et de la Nouvelle-Guinée. Si on sait très peu de choses des Dénisoviens, on sait que, à l’instar des Néandertaliens, ils ont laissé des traces dans nos gènes, des empreintes de rencontres avec des Homo sapiens en divers lieux d’Europe ou d’Asie. 15 000 ans Sauf que toutes les rencontres qui ont pu être «datées» jusqu’ici, remontent à plusieurs dizaines de milliers d’années. Quant aux Néandertaliens, les derniers dont on ait identifié une trace fossile semblent s’être […]
L’homme de Denisova fabriquait-il des bijoux?
Une caverne d’Asie a révélé que l’homme de Denisova, un de nos plus proches cousins, avait occupé l’endroit pendant plus de 250 000 ans. Mais la particularité de cette longue datation réside dans le fait qu’on n’a guère plus d’os de Dénisoviens qu’avant. Des archéologues ont passé les six dernières années à «cartographier» cette caverne: ils ont à présent daté 103 couches de sédiments, et 50 objets parmi ces couches, qui vont des outils de pierre aux os d’animaux en passant par des morceaux de charbon. 300 000 ans Comme la plus ancienne occupation de la caverne est vieille de près de 300 000 […]
Des Dénisoviens au Tibet?
Les premiers humains arrivés sur les hauts plateaux du Tibet étaient peut-être des Dénisoviens, ces mystérieux cousins dont on sait encore peu de choses. C’est du moins ce que suggère l’âge des outils de pierre découverts récemment. Culminant en moyenne à 4000 mètres d’altitude, et avec une température annuelle de zéro degré, le Tibet aurait commencé à être occupé il y a seulement 12 000 ans, puis colonisé il y a seulement 3600 ans. Moins d’oxygène Dans la dernière décennie, la science a identifié des marqueurs génétiques qui pourraient expliquer la résistance des Tibétains à une pression atmosphérique amoindrie — c’est-à-dire jusqu’à 40% […]
Néandertaliens navigateurs
À quel moment les humains ont-ils commencé à s’aventurer en mer? La question est posée depuis longtemps, mais il faudra peut-être à présent demander «quels humains?», parce que des découvertes archéologiques sur l’île de Crête laissent croire que les Néandertaliens ont peut-être eux aussi été des pionniers. Pacifique et Méditerranée Pour l’instant, les restes connus les plus anciens d’un bateau sont aux Pays-Bas, et ils ont «seulement» 10 000 ans. Toutefois, il est certain que des humains ont navigué beaucoup plus tôt: on sait par exemple que certains ont débarqué en Australie il y a 65 000 ans. Mais avec le peu […]
Les humains se sont-ils domestiqués entre eux?
Connaissez-vous le concept d’autodomestication? Ça dit que nous, humains, nous nous serions domestiqués, de la même façon que nous avons domestiqué les chiens. Et ça expliquerait bien des choses, à commencer par la forme de notre crâne. L’hypothèse a son origine dans une expérience scientifique qui se poursuit depuis 1959: dans une ferme de Sibérie, de génération en génération, des renards sauvages élevés en captivité ont été séparés en deux groupes. Les plus «coopératifs» avec les humains ont été sélectionnés et encouragés à s’accoupler entre eux. Crânes plus petits Et ce qui a progressivement distingué cette lignée de l’autre, ce […]