Un revenu minimum garanti, ce serait bien, mais…
La création du programme fédéral de Prestation canadienne d’urgence (PCU) de 2 000 $ par mois pendant 4 mois, pour aider les gens à traverser la crise sanitaire, a ravivé l’intérêt pour un revenu minimum garanti (RMG). De nombreux groupes, partis politiques, individus et experts réclament que l’exemple de la PCU donne lieu à la mise sur pied d’une véritable allocation universelle de base permanente. Mais ce projet ne fait pas l’unanimité. De nombreuses voix s’élèveraient pour s’opposer à cette «fausse bonne idée», un programme susceptible de saper la motivation et l’ardeur au travail, très onéreux, et dépendant de l’harmonie […]
Après la pandémie, va-t-on vouloir conserver le revenu minimum garanti?
L’idée d’assurer un revenu de base ou minimum à toute la population remonte non pas à la nuit des temps, mais tout de même à quelques siècles. Ces dernières décennies, le projet a été discuté, débattu, expérimenté ici et là à petite échelle et même soumis au vote. Mais depuis un mois, ici comme ailleurs, il est sur toutes les lèvres. Au Canada, c’est la décision du gouvernement fédéral d’instaurer la Prestation canadienne d’urgence (PCU) qui a ouvert les vannes à ceux qui militent en faveur d’un revenu minimum garanti (RMG) et à ceux qui découvrent l’idée. 2 000 $ […]
Pandémie et programmes d’urgences: l’idée d’un revenu minimum garanti refait surface
La création de la prestation canadienne d’urgence, pour venir en aide aux personnes qui ont perdu leur emploi depuis de début de la pandémie de CoViD-19, ravive les discussions autour du revenu minimum garanti pour tous les Canadiens. Le projet mijote depuis fort longtemps au pays. Utopie L’idée d’une allocation universelle circule depuis des siècles. En 1516, l’Anglais Sir Thomas Moore, philosophe, chanoine, humaniste, théologien et chancelier d’Henri VIII décrivait dans son célèbre ouvrage, L’Utopie, un monde où tous recevraient une subsistance sans avoir à dépendre de son travail. D’autres philosophes et penseurs vont reprendre et défendre ce principe par […]
Immigration : les contradictions du Québec
Les médias titraient récemment que si la tendance se maintient, en 2066, il y aura au Québec 89 jeunes enfants et aînés (donc pas ou moins en âge de travailler) pour 100 personnes de 20 à 64 ans. Il ne sera alors certes pas aisé pour les travailleurs et entrepreneurs de 20 à 64 ans de financer et de maintenir le filet social québécois. Le gouvernement est conscient de cette problématique, et l’immigration est bien entendu une des solutions envisagées. Le Québec cherche donc de jeunes travailleurs, francophones de préférence, qui pourront contribuer à faire prospérer la province. Envoyer le […]