Procès Shafia: toute la preuve a été entendue
à 17h47 HNE, le 18 janvier 2012. KINGSTON, Ont. – Toute la preuve a maintenant été entendue au procès des trois coaccusés Shafia, soupçonnés par la Couronne d’avoir exécuté trois filles et une femme de la famille pour «restaurer» l’honneur du clan. Les jurés devraient entreprendre leurs délibérations dès la semaine prochaine. Le dernier témoin de la défense, un expert des langues et de la culture de l’Afghanistan, a comparu mercredi au palais de justice de Kingston, en Ontario. Nabi Misdaq a notamment expliqué l’usage des jurons dans la langue dari, de même que les rôles joués par les différents […]
Procès Shafia: les quatre victimes déjà mortes avant que leur auto plonge dans le canal Rideau
à 17h12 HNE, le 13 janvier 2012. KINGSTON, Ont. – Au procès Shafia, vendredi, la Couronne a laissé entendre que les trois adolescentes et la première épouse de leur père étaient déjà mortes lorsque la voiture dans laquelle leur corps se trouvaient a plongé dans le canal Rideau. Il s’agit de l’indication la plus claire jusqu’ici de la théorie de la Couronne selon laquelle les quatre femmes de la famille Shafia ont été victimes d’un crime d’honneur. Le procureur Gerard Laarhuis a soutenu vendredi devant la cour que le plan a dérapé lorsque la Nissan transportant les quatre corps est […]
Agression et vol: une ancienne amie du champion de poker arrêtée
à 16h00 HNE, le 30 décembre 2011. MONTRÉAL – Jonathan Duhamel n’est pas le seul à être un maître du bluff: les cambrioleurs qui ont fait irruption le 21 décembre chez le champion de poker étaient déguisés en livreurs de colis, a-t-il révélé vendredi. Du même souffle, il affirme ne pas avoir été totalement surpris de voir une ancienne petite amie accusée d’avoir participé au complot. Au lendemain de l’arrestation d’un nouveau suspect dans ce dossier, M. Duhamel a livré vendredi ses premières entrevues depuis les événements, notamment pour remercier la police et le public de leur appui. Jonathan Duhamel […]
Les «cyber-escrocs» auront l’embarras du choix en 2012
à 12h32 HNE, le 19 décembre 2011. MONTRÉAL – Année après année, les cybercriminels trouvent de nouvelles astuces pour s’emparer d’informations provenant d’ordinateurs portables ou de téléphones cellulaires, dans le but de s’enrichir. Ils ont certes encore recours aux traditionnelles escroqueries par courriels, mais des experts en sécurité prédisent que 2012 sera une année faste pour les «cyber-escrocs» à cause de la multiplication des plateformes. «Les nouvelles cibles seront les appareils mobiles, en raison de leur prolifération», a prédit Lynn Hargrove, de la firme Symantec, une entreprise de logiciels de protection des appareils informatiques. «Plus de gens préféreront un téléphone […]
Témoignage contesté d’un des fils Shafia
à 17h34 HNE, le 14 décembre 2011. KINGSTON, Ont. – Après un long et pénible contre-interrogatoire au cours duquel il a été accusé de conspirer avec sa famille pour inventer des alibis, un fils de Mohammad Shafia qui ne fait pas face à la justice a demandé mercredi la permission au tribunal d’embrasser ses parents, accusés de quatre meurtres prémédités. Un fils de la famille Shafia s’est porté cette semaine à la défense de ses proches, avant de se soumettre à plus d’une journée de contre-interrogatoire par la Couronne. Le procureur Gerard Laarhuis a suggéré que le fils avait menti […]
Shafia dit que ses filles étaient déshonorantes
à 18h05 HNE, le 9 décembre 2011. KINGSTON, Ont. – Mohammad Shafia, accusé des meurtres de ses trois filles et de sa première épouse, a expliqué en long et en large ce que le concept d’honneur signifiait pour lui, ajoutant qu’il croyait effectivement que ses filles s’étaient déshonorées en entretenant des relations amoureuses avec des garçons. Mais il a nié avec vigueur avoir voulu régler le problème lui-même en les assassinant. «Je ne suis pas un tueur», a-t-il affirmé vendredi d’une voix forte, à son deuxième jour de témoignage, lors de son contre-interrogatoire. Répondant à la procureure de la Couronne […]
Procès Shafia: Sahar ne voulait pas que ses parents apprennent son idylle
à 15h51 HNE, le 30 novembre 2011. KINGSTON, Ont. – La jeune Sahar Shafia, âgée de 17 ans à sa mort, était convaincue que ses parents la tueraient si jamais ils apprenaient sa liaison amoureuse avec un garçon, selon une femme à qui elle s’était confiée. Mais l’adolescente a tout de même pris ce risque à cause de la profondeur de ses sentiments pour son ami Ricardo, a témoigné mercredi la tante du garçon. Erma Diaz Medina dit avoir reçu les confidences de l’adolescente deux mois à peine avant sa mort tragique. «Elle m’a dit qu’elle serait une ‘femme morte’ […]