Les établissements postsecondaires francophones canadiens voyaient venir le mois de septembre avec appréhension et résignation, convaincus que la CoViD-19 allait provoquer une saignée dans les inscriptions. De façon générale, ça ne s’est pas produit; à certains endroits, on a même fait mieux.
«Dans le meilleur des cas, on pensait à une baisse de 10%, et de façon plus réaliste, de 25%», avoue Daniel Giroux, président du Collège Boréal, basé à Sudbury.
«Nous sommes présentement à une baisse de 4%, ce qui est vraiment impressionnant pour nous. C’est une belle surprise, il n’y a aucun doute.»
Le collège accueille cet automne 1 493 étudiantes et étudiants, comparativement à 1 431 l’an dernier. Et le président croit que les inscriptions seront encore meilleures en janvier, ce qui pourrait faire en sorte que le total d’étudiants cette année dépasserait celui de 2019.
«Très surprenant»
Les nouvelles sont bonnes également à l’Université Sainte-Anne, en Nouvelle-Écosse, où on craignait une baisse d’inscriptions de 25 à 35%.