Stéphanie Martin, femme fatale

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Publié 17/07/2007 par Aymeri Sutour

Sourire enjoleur et regard limpide, pour Stéphanie Martin la musique est une histoire de coeur. Une passion toujours encouragée et valorisée par une carrière qui approche de son zénith, cette «femme fatale» n’en finit pas de s’envoler vers ses rêves et son succès.

La musique n’a de généreux que ce que lui apporte ses auteurs. Respirant la bonne humeur et humainement positive, Stéphanie est de ces artistes qui vivent intensément leurs rêves à travers leur passion. Enfant, elle était déjà attirée par tout ce qui avait trait à la musique. Mélomane convaincue et poussé par des parents eux-même chanteurs, multi-instrumentaliste car curieuse, c’est dans sa voix qu’elle s’est trouvé son plus bel outil musical.

À partir de son don, sa motivation et les encouragements parentaux, Stéphanie s’est sérieusement mise à fouler les planches dès l’âge de 19 ans. De chanteuse au sein de comédies musicales comme Les Misérables – 800 représentations à Paris comme à Londres – à choriste pour des émissions de variété, c’est avec joie qu’elle annonce vivre de sa voix.

Pour l’anecdote, la belle a chanté avec Jean-Pierre Ferland et va reprendre une de ses chansons dans sa tournée prochaine. Cette voix ne lui sert pas qu’à chanter puisque Stéphanie effectue aussi du doublage pour des émissions enfantines.

Annonce importante puisque sa carrière musicale vient de connaître un tournant non négligeable. La sortie d’un premier album en solo en mars dernier, intitulé Shape, Line and Harmony écrit et composé par ses soins, est un événement si ce n’est une consécration.

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Bien reçu par la presse et considéré à plusieurs reprises comme la meilleure sortie indépendante de l’année, ce premier album va donner lieu à une tournée dans les villes d’Ottawa et de Montréal les 29 et 30 septembre prochain.

Loin de se reposer sur ses lauriers en attendant sa tournée prochaine, Stéphanie Martin va faire montre de ses capacités vocales tout les jeudi du mois d’août au Now Lounge de la rue Church dans une succession de concerts nommée «Femmes Fatales» aux cotés de deux autres chanteuses, Arlene Bishop et Kate Goldman.

Contactées individuellement par la production de ce spéctacle, les jeunes femmes en sont venues à se trouver une expérience commune qui les rapproche tout en offrant une thématique intéressante à la production.

Les trois chanteuses ont en commun d’avoir frôlé la mort de très près. Expérience à même de marquer et d’influencer leur vie, ces «femmes fatales» ont à coeur de montrer qu’elles sont vivantes au travers de leur musique.

Née aux États-Unis mais ayant grandi à Montréal, le bilinguisme inhérant au Canada est d’un naturel absolu pour Stéphanie. Élevée sur ce modèle, ses parents ont toujours et naturellement invité les deux langues sous leur toit: «Ma famille pouvait passer du français à l’anglais puis repermuter en une demi phrase sans que l’on en perde une miette de sens.»

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C’est cette force du Canada, comme elle le qualifie, qu’elle s’empresse d’inculquer à son enfant. Un père anglophone, une mère francophone, un couple parfaitement bilingue, leur fils est à l’école en français.

Le bilinguisme canadien a ceci d’incroyable que «certains y résistent, d’autre l’embrassent», comme aime à le rappeler Stéphanie, Pour sa part, c’est de toute son âme et avec cette genérosité empreinte de tolérance qu’elle l’étreint tout comme le reste de sa vie.

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