Jus de betterave, suppléments alimentaires et régimes de toutes sortes ont la cote dans le monde du sport. Comme tous les athlètes cherchent à améliorer leur performance, les produits sont nombreux sur la ligne de départ, mais ils ont souvent une saveur de pseudosciences.
«Le sport ne fait pas exception en matière de pseudosciences et d’abus de produits douteux. Il est temps de promouvoir la pensée critique» auprès des athlètes et de tous ceux en quête d’une meilleure performance, soutient le directeur de l’Organisation pour la science et la société (OSS) de l’Université McGill, Joe Schwarcz.
Il s’exprimait lors de la récente édition du Symposium scientifique sur l’usage et l’abus des sciences — et des pseudosciences — dans le sport.
Trop beau pour être vrai
Si l’on connaît bien l’image du dopage dans le sport, la prise de produits aux allégations trop belles pour être vraies contamine un milieu en quête du dépassement de soi.
Les adeptes de divers suppléments s’avèrent nombreux chez les sportifs de haut niveau.