Après plus de deux ans de pandémie, le secteur des arts et de la culture s’est réuni à Ottawa pour dresser un état des lieux et explorer les perspectives d’avenir. Artistes et organismes espèrent en profiter pour mettre en place un filet social bien adapté au monde des arts.
«Imaginez une journée sans arts, sans culture, une seule journée. Ça serait vraiment plate et ça serait triste et froid! Ça ne serait pas humain», a lancé en mot d’ouverture le ministre du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez.
Il a souligné que la révolution numérique force le secteur des arts et de la culture à s’adapter. Mais qu’elle ouvre en même temps des perspectives sans précédent. «La question est de savoir comment continuer à exploiter cette révolution numérique tout en protégeant notre culture.»
Le ministre a souligné l’importance de sécuriser le Web ainsi que de contraindre les grandes plateformes à une redevabilité. Pour appuyer ses propos, il a mentionné le projet de loi C-11 modifiant la Loi sur la radiodiffusion, le projet de loi C-18 baptisé la Loi sur les nouvelles en ligne, un futur projet de Loi sur la sécurité en ligne, ainsi que la réforme de la Loi sur le droit d’auteur.
Un système qui survit «aux dépens des artistes»
Le premier panel du Sommet national sur la culture: L’avenir des arts, de la culture et du patrimoine au Canada, qui s’est tenu du 2 au 4 mai, a porté sur les principaux enjeux du milieu à l’heure actuelle. Et sur les manières d’améliorer la situation des artistes en période postpandémique.