S’installer et vivre à Toronto: mode d’emploi

Un regard authentique sur la Ville-Reine

Vue de Toronto du lac Ontario
Nathalie Prézeau, l'auteure du guide, n'est pas toujours derrière l'objectif. (Photo: Claire Marier)
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Publié 19/03/2019 par Alicia Blancher

Si les guides touristiques sur la Ville-Reine ne manquent pas dans les librairies, les expatriés francophones se rabattent souvent sur internet afin d’obtenir des conseils pratiques sur l’installation en permanence à Toronto.

L’idée de la collection des guides S’installer à, de la maison d’édition française Héliopoles, vient du besoin d’un des deux co-fondateurs qui cherchait, sans succès, un guide pour déménager à Aix-en-Provence.

Ulysse
Nathalie Prézeau

Après une vingtaine de guides de villes françaises, ainsi que de métropoles comme New York, Londres, Bruxelles, Barcelone et Montréal, l’équipe vient de publier S’installer à Toronto, commandé à la chroniqueuse et éditrice indépendante Nathalie Prézeau.

Auteure des guides de marche Toronto Street Art Strolls, Toronto Urban Strolls et Toronto Fun Places, ainsi que du récent guide de voyage Ulysse de Toronto et des chutes du Niagara, elle a l’habitude du terrain.

«Quand je me suis installée à Toronto, il y a 25 ans environ, il n’y avait pas ce type d’ouvrage non plus, ni internet d’ailleurs. Les gens devaient se rendre dans des kiosques d’informations touristiques ou des ambassades pour obtenir des renseignements», confie-t-elle à L’Express.

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Les conseils pratiques d’une Torontoise d’adoption

Les démarches administratives, le logement, la santé, l’éducation… Bien des domaines sont couverts par le nouveau guide.

«Je devais m’inscrire dans le squelette des autres livres de la collection S’installer à, mais j’avais carte blanche pour le contenu», précise Nathalie Prézeau.

Pour livrer les clés en main aux futurs expatriés, l’auteure indique les sites Web d’organismes publics et privés qui participent à leur intégration.

On retrouve également des conseils précieux d’une Torontoise d’adoption, qui a souvent rencontré les mêmes obstacles que les francophones pas encore ou fraîchement installés.

mobilisation
La communauté francophone représente environ 5% de la population ontarienne.

Les Français apprennent notamment que les déménagements sont plus chers le vendredi, qu’il faut faire la différence entre un «condominium» et un «appartement», ou encore, que le tutoiement est plus facile au Canada qu’en France.

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Plein d’astuces qui éviteront bien des misères à de nombreux expatriés.

«Tous les francophones qui s’installent à Toronto sont confrontés au même problème: leur mentalité de majoritaires» 

 

C’est l’une des principales difficultés que Nathalie Prézeau a dû surmonter en arrivant à Toronto.

«En tant que Québécoise, il y avait beaucoup de choses que je prenais pour acquises. Or les francophones se battent ici pour protéger leur langue.»

C’est pourquoi selon l’auteure, les Franco-Ontariens peuvent être exaspérés par les immigrants francophones qui placent leurs enfants dans des écoles anglophones, sachant d’expérience que l’anglais «s’attrape» dans la rue alors que le français peut se perdre dans la mer anglophone.

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Pour tous les budgets

«Consommer» est une rubrique incontournable de nombreux guides pour découvrir une ville. Mais il n’est pas toujours évident de présenter un large échantillon de restaurants ou magasins adapté à toutes les bourses.

Restaurant Old School
De bonnes adresses pour les gourmands.

En nous exposant les boutiques de luxe de Yorkville, sans oublier de mentionner les quartiers à visiter pour trouver de bonnes friperies, Nathalie Prézeau s’adresse à tous.

De plus, l’auteure livre de nombreux conseils pour faire des économies: vers quel organisme se diriger pour obtenir des aides, comment faire garder son enfant à moindre coût grâce à certaines plateformes, etc.

Nathalie Prézeau ne dissimule pas les réalités financières de la ville, bien au contraire.

«Très peu de gens sont vraiment conscients du coût de la vie à Toronto avant d’arriver» 

 

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Les cartes de transports en commun, les prix de l’immobilier (loyers, taxes foncières, etc.), les frais de garderies et des études… L’auteure prévient les mauvaises surprises.

«Les expats qui se fient aux conseils d’amis venus à Toronto il y a 10 ans ou plus auront de mauvaises surprises.» Témoin de l’évolution de la réalité torontoise, Nathalie Prézeau transmet aux lecteurs des informations actualisées. «C’est important d’avoir le pouls de la ville de nos jours», confie-t-elle.

Des photos qui illustrent bien le dynamisme de la ville.

Un regard authentique sur la «mini New York» 

L’auteure présente en effet la Ville-Reine sans fard. Elle signe toutes les photos, ce qui donne une teinte beaucoup plus authentique à cet ouvrage que les guides touristiques traditionnels se rabattant souvent sur des photos de banques d’images.

Les témoignages d’expatriés, disséminés le long de ces 173 pages, participent également à créer une vision véritable et sincère sur Toronto.

Achetez le guide dès maintenant sur Amazon.ca (40$).

Le guide S’installer à Toronto (Héliopoles) est le plus récent de Nathalie Prézeau, après celui d’Ulysse et les quatre de sa maison Word of Mouth Production.

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