À l’occasion du 50e anniversaire de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, une exposition itinérante sillonne le pays pour mettre en lumière l’histoire de l’organisme, mais aussi ses défis actuels.
En 1975, neuf associations francophones provinciales prennent une décision historique. Pour assurer la survie et le développement de leurs communautés, elles se dotent d’une voix nationale: la Fédération des francophones hors Québec (FFHQ).
«Avant, les organisations francophones du pays se rencontraient, mais c’était plus de façon informelle», raconte Anne Gilbert, l’une des chercheuses qui a participé à la réalisation de l’exposition La Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada: 50 ans d’action et d’engagement pour la francophonie.

De la Colombie-Britannique à Terre-Neuve, ces organismes étaient loin les uns des autres. «Il n’y avait pas les moyens de communication actuels, alors on se rencontrait une ou deux fois par année dans un hôtel à mi-chemin», poursuit-elle. «C’était extrêmement lourd et très difficile d’avoir une action bien concertée dans ces conditions-là.»
Le mandat de la Fédération était clair: représenter politiquement les francophonies minoritaires auprès du gouvernement fédéral sur la Colline, à Ottawa, pour s’assurer qu’elles disposent des ressources nécessaires à leur développement; pour «se faire entendre», résume Anne Gilbert.





