Huitième étape de notre exploration des cépages. Après la danse libre du Gamay, place à un blanc qui préfère la tension, la lumière oblique et les herbes fraîchement coupées: le Sauvignon Blanc.
Globe-trotteur infatigable, il s’est imposé de la vallée de la Loire à la Nouvelle-Zélande, en passant par l’Afrique du Sud, sans jamais perdre son énergie. Partout où il passe, il laisse derrière lui un parfum de vivacité.
Vin «sauvage»
Né en France, entre la vallée de la Loire et Bordeaux, le Sauvignon Blanc tire son nom de «sauvage», en référence à son feuillage indiscipliné. À Sancerre, Pouilly Fumé et dans les Graves, il a bâti sa réputation sur des vins nerveux, précis et élégants.
Puis arriva la révolution néo-zélandaise. À Marlborough, dans les années 1980, il explose littéralement: arômes exotiques, herbes fraîches, éclats de fruit de la passion… Le monde découvre alors un nouveau visage du cépage, plus solaire, plus démonstratif.
Le Sauvignon Blanc a littéralement mis la Nouvelle-Zélande sur la carte mondiale du vin. Aujourd’hui, le Sauvignon Blanc représente plus de 85% de la production nationale, et plus de 90% des exportations du pays.







