Montréal n’a pas encore eu le temps de se remettre des excès du 31 décembre que le premier homicide de l’année est déjà annoncé: un agent du Service de police a été étranglé dans le parc Jarry. Ainsi commence Série éliminatoire, roman d’Olivier Challet.
L’enquête est confiée au lieutenant-détective Jack Barral. Selon ce dernier, le policier assassiné était un lâche qui n’aurait jamais dû faire partie de la police. On apprend qu’il n’avait jamais eu de promotion au cours de sa carrière, qu’il souffrait d’une dépendance à l’alcool, qu’il vivait dans un taudis et qu’il avait une relation distante avec ses parents.
L’enquête stagne, patauge, recule à l’occasion… jusqu’à ce qu’un second meurtre ait lieu. Il s’agit d’un homme à l’opposé du policier assassiné, d’un fonctionnaire qui vit dans le faste et de façon ostentatoire. Il est retrouvé étranglé dans une ruelle à Québec.
Un papillon bleu
Dans les deux cas, on trouve le dessin d’un papillon bleu, avec les mêmes empreintes que sur le premier. Le mystère entourant ces deux meurtres s’épaissit à vue d’œil. Le tueur aurait-il agit dans l’urgence, par crainte d’être pris sur le fait…?
A-t-on affaire à un fou, à un gang organisé, à un tueur en série…? «Le meurtrier signe ses actes avec une volonté délibérée d’exprimer haut et fort son message.» Il ne s’emble pas agir au hasard, mais plutôt selon des règles précises.