«On ne peut pas se nourrir de colère, d’amertume et de regret […], car la survie n’est pas un acte égoïste, mais un impératif.» Voilà qui résume assez bien le tout dernier roman de Micheline Marchand, Perdue au bord de la baie d’Hudson. Destiné à un public ado, l’ouvrage intéressera tout autant un lectorat adulte.
La protagoniste du roman se prénomme Zoé, une adolescente qui est mal dans sa peau. Pour affronter ses démons et vaincre la culpabilité qui la tenaille, elle s’enfuit d’Ottawa et se réfugie chez son cousin à Churchill, au nord du Manitoba, au bord de la baie d’Hudson.
Et le personnage principal et la romancière ont des racines métisses et franco-ontariennes.
Triple histoire
Perdue au bord de la baie d’Hudson se loge presque à trois enseignes.
D’abord un roman d’aventure où l’extrême froid et l’ours polaire jouent un rôle de premier plan.