Après Woodstock sur la côte est, Altamont sur la côte ouest. Le 6 décembre 1969, les Rolling Stones tiennent un concert sur le circuit de stock-car d’Altamont, en Californie. Les Hell’s Angels ont pour tâche de contrôler l’accès à la scène, ce qui donne lieu à des actes de violence, à quatre morts… et au roman La Disparue d’Altamont, de Jean-Alphonse Richard.
Moteurs et filles superbes
Le circuit stock-car d’Altamont est à deux heures de Los Angeles. En 1969, les Hell’s Angels de la Californie sont les anges-gardiens du rock’n’roll et les amis des stars. Cette «glorieuse épopée faite de bruits de moteurs et de filles superbes dans une Amérique peuplée de motels et de stations-service» est la toile de fond du premier roman de cet auteur français.
Tout commence par la découverte du cadavre d’un biker de 67 ans dans le no man’s land de Buena Park, juste au sud de Los Angeles. Cette mort, même brutale, n’aurait pas fait trois lignes dans les journaux si une photo vieille de cinquante ans (1969) n’eût été trouvée cachée dans un placard.
À 50 ans de distance
L’identification des trois personnes sur la photo donne lieu à autant de sous-intrigues et de chassés-croisés qui nous font nager dans «les morsures du mensonge et les affres de la culpabilité».
Au cœur de ce thriller figure une jeune femme qui a mystérieusement disparu après le festival d’Altamont, et qui a «déclenché cette sanglante épopée» que Jean-Alphonse Richard décrit tortueusement.