Rio de Janeiro: une ville inoubliable

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Publié 17/10/2006 par Claude Archambault

Un dicton brésilien affirme que Dieu, au septième jour de la Création, donna le jour à Rio de Janeiro, question de se reposer un peu et de se divertir. Encore aujourd’hui, cette ville, fondée en 1502 par le navigateur portugais Gaspar de Lemos, évoque le plaisir et la douceur de vivre.

Ses habitants, les «Cariocas», sont réputés pour être des gens hospitaliers. À ce titre, un magazine de voyage international mentionnait, récemment, que «Rio est la ville la plus amicale au monde». Il y a beaucoup à voir et à faire dans la «cité merveilleuse», et bien qu’elle aie une réputation de joyeuse anarchie, voire de violence, quelques précautions élémentaires feront d’un séjour dans la ville de la samba et du Carnaval une expérience mémorable.

Plage, plage, plage

Le «must» à Rio, c’est bien entendu ses plages magnifiques. C’est le passe-temps favori du «Carioca» et l’on s’y rend en famille ou entre amis afin de pratiquer une foule de sports, du volley-ball en passant par le soccer, le surf et… la baignade!

C’est le rendez-vous de toutes les classes de la société, de l’habitant de la «favela» (bidonville) jusqu’au riche homme d’affaires. On y discute debout – machisme oblige –, en sirotant une «caipirihna» (cocktail national à base d’alcool de canne à sucre, de jus de citron, de cubes de glace et de sucre), une bière bien fraîche ou tout simplement une limonade.

Divers aliments y sont aussi offerts par des vendeurs ambulants, que ce soit des crevettes grillées, des sandwiches, des arachides, etc.

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Les meilleures plages sont celles de l’Arpoador et d’Ipanema. Bien que celle de Copacabana soit la plus connue mondialement, elle est peu recommandable en raison de sa relative propreté. Le plus timide s’y fera des amis, souvent avec promesse de se revoir, mais attention, le «Carioca» n’est pas très ponctuel!

Tous éprouvent un amour inconditionnel pour leur ville, demandant au visiteur ce qu’il en pense. Commentaires en général enthousiastes, mêlés à quelques mots de portugais, et vous voilà définitivement adopté.

L’automne et l’hiver (à l’inverse d’ici) sont les saisons les plus indiquées pour aller à la plage, la température n’étant pas suffocante comme en été, où le thermomètre frise parfois les 40ºC.

Quelques attractions incontournables

À part ses plages, Rio offre une multitude de lieux intéressants. Entre autres, le Pain de Sucre en forme de cône, au sommet duquel on peut jouir d’une vue imprenable sur la baie de Guanabara. Un funiculaire se rend à son sommet. Il y a aussi la célèbre statue du Christ rédempteur, qui, de ses 710 mètres d’altitude, domine la ville, ouvrant grand ses bras en guise de bienvenue à ses visiteurs, qu’ils soient immigrants ou touristes. Les jours de bonne visibilité, l’on peut y avoir une vue à couper le souffle.

Par ailleurs, le Jardin botanique constitue un havre de paix et de verdure en plein cœur de Rio, avec ses 5 000 variétés de fleurs, de plantes et d’arbres. Faisant partie de la Forêt de Tijuca, le plus grand espace vert urbain au monde avec ses 33 km2, il fut fondé en 1808.

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Pour terminer, le quartier de Santa Teresa vaut vraiment le détour. Lieu de résidence, au XIXe siècle, des riches barons du café, il recèle de belles demeures. De nos jours il est habité par bon nombre d’artistes et d’intellectuels fuyant la cherté et l’agitation des quartiers jouxtant le bord de mer.

La vie nocturne

Une récente loi municipale interdisant dorénavant toute exposition de nudité dans les kiosques à journaux, fait mentir la réputation d’hédonisme débridé de Rio.

Toutefois, couples et voyageurs en solo peuvent s’y divertir à bon compte, bars, boîtes de nuit et discothèques y étant fort nombreux, surtout dans les quartiers de Copacabana et de Lapa.

Le «Carioca» adore sortir tard le soir et tout y est prétexte à la fête. Il fallait voir, cet été, ces derniers célébrer la victoire de la sélection brésilienne lors du premier match de la Coupe du monde de soccer.

L’habitant de Rio exulte la joie de vivre et la bonne humeur, et malgré les nombreuses difficultés qu’il y a à l’habiter, il conserve toujours gaieté et optimisme car il sait qu’il vit dans l’une des plus belles villes du monde, sans parler de son climat tropical, propice à la bonne humeur et à la camaraderie. L’étranger y est accueilli en ami.

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Oui, vraiment, Rio est une ville magnifique, et l’on en revient la tête remplie d’images de beauté, de soleil et de joie.

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