Je ne sais pas si le nom de l’écrivain américain A. M. Homes vous dit quelque chose. Il m’était inconnu avant que je commence à lire Puissions-nous être pardonnés, un roman publié en 2012, qui a reçu le Women’s Prize for Fiction 2013. Le romancier fait preuve d’un humour décapant que le traducteur Yoann Gentric rend très bien.
Puissions-nous être pardonnés est pour le moins un étrange roman.
Le jeune quinquagénaire George subit un accident, pète les plombs, tue sa femme et est envoyé dans un hôpital psychiatrique.
Son frère Harry, qui avait couché avec sa belle-sœur, déménage chez George pour s’occuper de son neveu et de sa nièce, de leur chien et de leur chat aussi.
L’accident a laissé un petit garçon orphelin et les enfants de George veulent faire quelque chose pour lui. Harry adopte plus ou moins le jeune Ricardo qui devient un petit frère.