En 2024, Ottawa lançait son programme national d’alimentation scolaire et investissait un milliard $ sur cinq ans. Mais malgré les fonds débloqués, tous les élèves au pays n’ont pas accès à un repas sain chaque jour, et le problème de l’insécurité alimentaire persiste.
Garantir l’accès de tous les enfants à des collations et des repas sains chaque jour d’école: tel est l’objectif que s’est fixé Ottawa.
«Ça donne un coup de pouce, mais les fonds fédéraux demeurent insuffisants pour créer des programmes d’alimentation scolaire universels, accessibles à tous les élèves, dans toutes les écoles», indique la coordinatrice du Collectif québécois de la Coalition pour une saine alimentation scolaire, Danie Martin.

Elle explique que les provinces et les territoires, «confrontés à une demande grandissante et à une augmentation du coût des aliments», sont obligés de se concentrer sur «les régions où les besoins sont les plus grands, où les milieux sont les plus défavorisés».
De son côté, la conseillère en communications corporatives au sein du Club des petits déjeuners, Marilou Charbonneau, note ces dernières années une hausse de 30% de l’utilisation des programmes que l’organisme de bienfaisance propose dans les écoles.