Le Comité permanent des langues officielles a attiré les regards en raison de chicanes politiques pendant la session parlementaire de 2023-2024. Des députés membres du Comité considèrent tout de même avoir réussi à faire avancer des études. Mais quelques dossiers pourraient encore faire jaser à la rentrée.
Les débats sur les «témoins pleins de marde» et le Québec bilingue occasionnés par les députés libéraux Francis Drouin et Angelo Iacono ont amplifié la discussion sur la défense du français.
Si les élus ne sont pas tous d’accord sur le diagnostic et la manière de régler l’enjeu, le besoin d’agir fait consensus.
«Pour les francophones hors Québec, je considère [que le gouvernement] devrait en faire beaucoup plus», statue le porte-parole du Bloc québécois en matière de langues officielles, Mario Beaulieu. Il rappelle que les chiffres du dernier recensement de Statistique Canada démontrent un déclin de leur poids démographique partout au pays.
«Je pense que tous les francophones doivent être solidaires contre le déclin du français et on va continuer à travailler encore davantage avec les communautés francophones et acadiennes», ajoute-t-il.