Des lettres dénonçant un climat hostile envers les francophones de l’Université d’Ottawa – un établissement officiellement bilingue – ont suscité peu de réactions dans la sphère politique. Questionnés sur la situation, un élu conservateur et une députée libérale réagissent différemment. Les étudiants franco-ontariens, eux, exigent des explications.
Francopresse rapportait début mars qu’une soixantaine de médecins, de membres du corps professoral et du personnel ainsi que de partenaires francophones de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa avaient envoyé des lettres aux hautes instances de l’institution afin de dénoncer un «démantèlement» des Affaires francophones et un «climat hostile» envers les francophones.
Un anglophone aurait notamment lancé «speak white» à un de ses collègues francophones. Des étudiants ont également envoyé une lettre au doyen de la Faculté, mais Francopresse n’y a pas eu accès.
En réponse par écrit à nos questions, l’établissement postsecondaire a évoqué des «défis de recrutement».
Le RÉFO exigera des réponses
«On va contacter l’Université d’Ottawa pour savoir ce qui se passe et quel est leur plan de match», assure en entrevue avec Francopresse le directeur général du Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO), François Hastir.