Raptors de Toronto: les enjeux pour les joueurs francophones

Saison 2021-2022

Pascal Siakam a de nouveau réalisé une performance exceptionnelle face aux Cavaliers.
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Publié 30/09/2021 par Mickaël Laviolle

Depuis lundi 27 septembre, les Raptors de Toronto ont débuté leur camp d’entraînement en vue de se préparer pour la nouvelle saison. Comme le veut la tradition, la journée média a officialisé le lancement de la saison 2021-2022. Après un été qui a vu le départ de la figure emblématique de la franchise Kyle Lowry, les Raptors tournent une page de leur histoire. Ils en ouvrent une nouvelle tournée vers l’avenir.

En effet, l’équipe qui sera toujours dirigée par Masai Ujiri dans les bureaux et Nick Nurse et ses assistants sur le terrain jouera la carte de la jeunesse. Une jeunesse dont le 4e choix des derniers repêchages Scottie Barnes (20 ans) est le symbole.

Il sera accompagné de Gary Trent Jr (22 ans) resigné, Precious Achiuwa (22 ans) acquis dans la départ de Kyle Lowry ou encore Dalano Banton (21 ans) premier Torontois repêché par les Raps. Sans oublier Malachi Flynn (23 ans), meilleur joueur de première année du mois à l’Est en avril dernier.

Cette jeunesse sera encadrée par des vétérans qui ont connu le titre NBA avec la franchise canadienne. Parmi eux, deux francophones Pascal Siakam et Chris Boucher. Focus sur les enjeux de la saison pour ces deux joueurs.

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Pascal Siakam: de retour au premier plan?

À l’image de l’équipe, Pascal Siakam a connu une saison faite de hauts et de bas. Il a eu besoin de 4-5 matchs en début d’exercice pour retrouver ses sensations perdues dans la bulle d’Orlando. Malheureusement pour lui, le grand public a plutôt retenu ses tirs de la victoire manqués que ses performances globales dans un début de saison où il est monté en puissance jusqu’à la fin du mois de janvier.

Malheureusement, la covid est passée par là et est venue anéantir les plans individuels et collectifs du Camerounais. Touché fortement par la maladie, il a n’a pas été en mesure, à son retour, de redresser la barre d’un navire qui a chaviré sans trois membres importants de son équipage au mois de février, avec une seule victoire sur tout le mois.

La suite est anecdotique. Les Raptors ont essayé tant bien que mal de s’accrocher dans la course au play-in, mais le collectif était cassé en raison notamment de différends entre les joueurs et le staff. Point d’orgue de cette situation, la brouille entre Nick Nurse et Siakam le 21 mars après la défaite à Cleveland.

Confiance mutuelle

Depuis de l’eau a coulé sous les ponts. Le numéro 43 a fait taire les rumeurs d’envie de départ. La franchise, de son côté, par l’intermédiaire de Bobby Webster, en a fait de même en assurant que les Raptors comptent bien sur lui pour être l’option numéro 1 de l’équipe à son retour de blessure (opération à l’épaule, retour prévu d’ici fin novembre/début décembre).

C’est donc avec le coeur apaisé et un grand sourire que Siakam a mis derrière lui ses déboires passés. Il se tourne vers la saison à venir avec optimisme.

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Les attentes placées en lui seront grandes, mais c’est l’année ou jamais pour que Spicy P retrouve le niveau de jeu qui avait fait de lui un joueur étoilé en 2020.

Chris Boucher: l’année de la confirmation et de l’affirmation

Le Montréalais Chris Boucher a lui connu une trajectoire opposée à celle de son coéquipier francophone. Dans une saison caractérisée par l’irrégularité collective des Raptors, CB25 a tout simplement connu sa meilleure année en NBA. Il a été le Raptor le plus régulier de l’équipe et s’est révélé aux yeux de tous.

Pour lui, il s’agira donc de confirmer dans un rôle de sixième homme, que ce soit sur le poste d’ailier fort ou de pivot, même si ce dernier lui semble de moins en moins promis par Nick Nurse. En effet le technicien a confié à plusieurs reprises qu’il voulait lui éviter un combat physique à son désavantage face aux gros intérieurs de la ligue.

Malgré tout, Nurse n’a pas fermé la porte à Boucher en poste 5 indiquant qu’il « avait besoin qu’il joue et qu’il apporte son énergie, peu importe le poste ».

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Les Raptors, sans pivot de très grande taille (plus de 2m08), mais avec une flopée de joueurs oscillant entre 2m03 et 2m08 avec de grandes envergures, semblent se diriger de plus en plus vers un basket sans réels postes définis (positionless basketball en anglais). Ceci devrait profiter à Boucher et à l’ensemble des joueurs intérieurs qui seront ainsi interchangeables.

Au-delà du terrain, du haut de ses 28 ans et avec quatre saisons en NBA, Chris fait désormais partie des joueurs expérimentés. Il s’est dit prêt à embrasser un rôle de leader auprès des jeunes. « Comme Marc Gasol et Serge Ibaka ont fait avec moi par le passé ».

Une équipe que personne n’attend

Malgré une opinion publique et des médias hors Canada qui ne donnent pas cher de leur peau, les Raptors emmenés par le trio Siakam-VanVleet-Anunoby, épaulé par l’expérience de Goran Dragic arrivé de Miami et du Canadien Khem Birch ainsi que la jeune garde décrite plus haut auront à coeur de briller.

L’équipe est certes tournée vers l’avenir, mais l’avenir se construit dans la victoire. Ce ne sera pas l’objectif des Raptors, quoi qu’il en soit, de laisser filer une saison de plus. Encore moins avec le retour à l’Aréna Scotiabank.

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Rendez-vous le 4 octobre pour le premier match de pré-saison face aux Sixers de Philadelphie. Pour l’occasion, près de 10 000 fans devraient remplir les gradins de l’aréna. Une première depuis le 28 février 2020.

Toute l’actualité des Raptors au quotidien sur Twitter et l-express.ca avec Mike Laviolle, et chez notre partenaire dinostalk.com.

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