La réponse du gouvernement face aux recommandations du récent rapport sur le postsecondaire franco-ontarien est «inacceptable parce qu’il renvoie le dossier à l’étude pour une troisième fois».
C’est ce qu’ont fait savoir le 23 juin l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), le Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO) et la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO), rappelant que «les États généraux sur le postsecondaire en Ontario français avaient clairement identifié la gouvernance par et pour les francophones au coeur du projet d’une université de langue française en Ontario avec la création d’un premier campus à Toronto».
Le Comité consultatif sur l’éducation postsecondaire en langue française dans la région du Centre-Sud-Ouest «a pris la même orientation dès sa première recommandation», soulignent les trois organismes, «en ajoutant la nécessité de ressources financières et la création d’un conseil des gouverneurs provisoire».
À Toronto, le Comité recommande que l’université franco-ontarienne partage un campus avec le Collège Boréal, qui doit quitter son 3e étage du 1 rue Yonge d’ici 2020.
Les dirigeants de l’AFO, du RÉFO et de la FESFO se disent «déçus par les déclarations du gouvernement face aux recommandations du comité qui ne font que retarder la mise en oeuvre du projet universitaire, alors même que le rapport déposé s’intitule Le temps d’agir!»