Fabien avait toujours travaillé dans l’industrie du jeu vidéo. Il s’est découvert une vocation tardive pour l’enseignement. Il a sauté le pas, et il passé son baccalauréat en éducation.
Après un an, il a failli démissionner, étonné de la lourdeur de la charge mentale d’une classe et de la difficulté à gérer des niveaux d’élèves et des attitudes de parents très différents. Le contexte de pandémie n’a rien facilité.
Maintenant que les choses se sont tassées, il est très content de travailler comme enseignant. Il conseille simplement à ceux qui envisagent ce métier de ne pas se décourager, ainsi que de ne pas trop l’idéaliser.
L’Université d’Ottawa… à Toronto et Windsor
«Ils sont nombreux, ceux qui étudient pour devenir enseignant après une première ou deuxième carrière», explique Danielle Higgins, coordinatrice du campus de Toronto de la faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa.
«Les trois quarts de nos étudiants proviennent de l’immigration récente.»