Dans son nouveau Plan d’action, le gouvernement du Québec diminue ses dépenses en francophonie canadienne et demande à tous ses ministères de mettre la main à la pâte dans le dossier francophone.
Le partenariat, «la notion du Québec partenaire», est la priorité du ministre québécois responsable de la Francophonie canadienne, Jean-François Roberge, dans le cadre du Plan d’action gouvernemental en francophonie canadienne 2025-2028.
«Je travaille très, très fort pour avoir des ententes bilatérales avec chacune des provinces et des territoires, parce qu’une fois qu’on a structuré ça, les liens sont beaucoup plus forts. Les fonctionnaires sont capables de s’appuyer sur un document, ils se donnent des échéanciers», explique le ministre en entrevue avec Francopresse.
«Quand je me déplace dans une autre province, sur un autre territoire, j’essaie de conclure à chaque fois une de ces ententes bilatérales», assure-t-il. «Parce qu’un jour, ce ne sera plus moi qui sera là […], mais l’entente, elle, restera.» Des élections sont prévues au Québec en 2026.

Diminution du budget
Le Plan d’action 2022-2025 du Québec prévoyait un budget annuel de 7,5 à 8,5 millions $. Le nouveau plan est chiffré à 7 millions $ par année, une restriction imposée par le contexte budgétaire actuel, alors que la province affiche un déficit record.