Quartier recherché sur Unis TV: trouver un logement au Canada

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Dans Quartier Recherché, Evelyne Charuest et Corey Loranger aident des francophones partout au pays à dénicher des biens immobiliers qui répondent à leurs besoins et à leur budget. Photo: Unis TV
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Publié 20/09/2023 par Camille Langlade

L’émission Quartier recherché revient pour une deuxième saison sur Unis TV. Accompagnés de courtiers immobiliers, les animateurs Evelyne Charuest et Corey Loranger aident des francophones partout au pays à trouver la propriété de leurs rêves, malgré un marché toujours plus tendu.

Acheter oui, mais pas n’importe où. Dans Quartier recherché, Evelyne Charuest et Corey se livrent une compétition amicale pour dénicher des résidences qui répondent aux critères et au budget des participants à l’émission.

Après avoir cerné les besoins des futurs propriétaires, chaque animateur leur présente un logement dans un quartier différent d’une même ville. «On cherche à comprendre quelle est la vie autour du bien immobilier», explique Evelyne Charuest. Aux participants ensuite de choisir entre les deux propositions et de faire une offre.

Les 16 épisodes de 24 minutes de la saison 2 de Quartier recherché seront diffusés tous les mercredis à 21h. Le premier épisode, tourné autour d’Halifax, est déjà disponible sur la plateforme TV5Unis.

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Pour cette deuxième saison, le duo s’est rendu à Halifax, Moncton, Vancouver, Whistler, Squamish, Saskatoon, Winnipeg, Toronto et Montréal.

L’occasion pour les téléspectateurs de voyager d’un océan à l’autre, en français.

Sortir des grandes villes

«On voulait sortir un peu de Vancouver, de Toronto, de Montréal, des villes qu’on a revisitées bien sûr parce qu’elles sont incontournables, mais c’est bon d’aller à la rencontre des francophones de partout, pas seulement dans les grands centres», expose Evelyne Charuest.

«On voulait aller voir comment se vit Saskatoon, Winnipeg, Squamish, des villes qui bougent beaucoup», poursuit-elle. «À Squamish par exemple, il y a un bassin de francophones hallucinant.»

Parmi les nouveautés de cette saison: «une plus grande variété» chez les candidats et candidates, promet l’animatrice. Des familles, des personnes seules, des premiers acheteurs, mais aussi de futurs colocataires.

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«On a entre autres, à Halifax, un homme qui souhaite acheter une maison pour devenir colocataire», raconte-t-elle. «Parce qu’avec la crise du logement, il se disait “moi, j’ai les moyens d’avoir accès à une propriété donc j’aimerais avoir un coup de pouce pour payer le loyer, mais aussi permettre à des gens de se loger”.»

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La saison 2 de Quartier recherché est diffusée tous les mercredis à 21h sur Unis TV. Photo: Unis TV

Marché francophone

Dans Quartier recherché, Evelyne Charuest et Corey Loranger sont accompagnés dans leur quête par un courtier immobilier francophone local. Si certains sont habitués à travailler en français, d’autres non.

«Il y a des agents par exemple qui disaient “je ne travaille pas tellement avec la communauté francophone, je devrais [le faire] plus”, témoigne Evelyne Charuest. […] Les gens ne sont pas forcément au courant du marché francophone.»

«Pour nous, c’était une fierté, mais pour eux aussi, de voir que c’était possible non seulement de vivre, mais aussi de parler, de faire des affaires en français», se réjouit l’animatrice.

«On est tellement habitués d’embaucher des services en anglais que parfois on n’y pense même pas en fait», remarque Corey Loranger.

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Pour le Franco-Albertain, cet échange entre courtiers et acheteurs francophones crée de nouveaux liens au sein de la communauté. «Ça fait une différence quand on comprend d’où on vient, notre culture, notre identité, ces choses-là. Ça crée une relation de travail client-service particulière.»

Des prix en hausse

Au début de chaque épisode, le duo d’animateurs présente un portrait succinct du marché immobilier dans la ville où ils se trouvent: le prix moyen d’une maison ou d’un condo, l’évolution des coûts d’une année à l’autre ou encore la durée de vie d’un bien sur le marché.

«On veut donner le portrait, mais ça change tellement vite, observe Evelyne Charuest. Les taux d’intérêt ont augmenté de façon spectaculaire dans la dernière année.»

Certains épisodes ont été tournés il y a plus d’un an, la situation n’est donc plus la même aujourd’hui.

Quartier recherché n’est pas une émission d’actualité, tiennent à préciser les animateurs. «Mais à travers notre émission, on ressent la pression des marchés parce qu’évidemment on va souvent mentionner le fait qu’il faut y aller rapidement avec notre offre, il faut faire un choix rapide», reconnaît Corey Loranger.

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«On a vu qu’il manquait beaucoup de biens dans plusieurs marchés, même des marchés inattendus, comme Winnipeg par exemple», indique Evelyne Charuest.

«Le prix a également fortement augmenté, les gens devaient constamment hausser leur budget, ajoute-t-elle. C’est une réalité qui est partagée partout au pays, pas que dans les grandes villes. On savait déjà pour Vancouver et Toronto, mais maintenant même dans les plus petites villes, même à Moncton, les prix des maisons sont maintenant beaucoup plus élevés que ce qu’ils étaient il y a deux ans ou trois ans quand on a commencé à tourner [la première saison de Quartier recherché].»

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Le prix moyen des propriétés vendues au pays en août 2023.

Demande croissante dans les Maritimes

Les animateurs se sont aussi heurtés aux réalités d’un marché toujours plus tendu. «Des fois, c’était compliqué de trouver des biens qui correspondaient aux besoins des participants», commente Corey Loranger.

«On a eu des gens qui nous ont donné un budget et on n’était vraiment pas capable de cocher toutes les cases. Il fallait faire des compromis ou des concessions», détaille le Franco-Albertain.

L’animateur a notamment été surpris par le marché immobilier d’Halifax. «Halifax est en immense crise de logements. […] Elle est devenue inabordable pour les gens qui sont là-bas. C’est une ville qui est en mode d’explosion. Il y avait de la construction partout quand on était là.»

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Les Prairies sous pression

«Il y a des marchés comme celui de Saskatoon où les maisons se vendent très très rapidement, note Corey Loranger. Depuis que les villes comme Toronto et Vancouver sont rendues absolument inabordables, les gens déménagent de ces villes-là et on ressent une pression sur le marché immobilier dans les Prairies.» Notamment dans les villes de Saskatoon, Regina, Calgary et Edmonton.

«Quand nos intervenants choisissent la maison de leur choix entre les deux propriétés, ils doivent tout de suite faire une offre, même que des fois la maison se vend à notre insu», confie-t-il. Une pression de plus pour les acheteurs, pas forcément recherchée.

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