Ognian Zekoff, l’un des principaux peintres hyperréalistes du Québec, spécialisé dans le «clair-obscur contemporain», souhaite montrer que les sources de lumière ne viennent pas seulement de l’extérieur du corps humain.
Le peintre québécois est une nouvelle fois mis à l’honneur dans le quartier de la Distillerie, à la galerie Thompson Landry depuis cette semaine, jusqu’au 25 novembre. Jeudi soir, Johanne Thompson et Sylvain Landry célébraient le vernissage de l’exposition Lightkeepers en sa présence.
S’exprimer sans mots
Sur les 24 œuvres présentées dans cette exposition, 9 représentent des mains d’hommes ou de femmes. Cette partie du corps humain fascine l’artiste d’origine bulgare.
«Avec les mains, on peut exprimer beaucoup de choses. Avec nos gestes on exprime ce que l’on pense, ce que l’on ressent. Mais sans mots, avec la langue du mouvement, de la vision. L’expression est plus riche avec les gestes et les expressions corporelles», nous explique Ognian Zekoff.
Une technique très classique
Les danseuses de ballet prennent également une place considérable dans son travail. Depuis des années, il travaille avec la même modèle pour toutes les œuvres représentant les mouvements délicats et intentionnels des ballerines.