Le prestigieux Prix littéraire Trillium sera remis le 16 juin lors d’une cérémonie à l’hôtel Park Hyatt de Toronto. Parmi les finalistes francophones à ce prix d’une valeur de 20 000 $, on trouve deux romanciers torontois, soit Marguerite Andersen, pour Le Figuier sur le toit (L’Interligne), et Hédi Bouraoui, pour Cap Nord (Vermillon).
Les trois autres finalistes proviennent respectivement de Penetanguishene, de Sudbury et d’Ottawa. Il s’agit de Daniel Marchildon, pour L’Eau de vie (roman, David), Melchior Mbonimpa, La Terre sans mal (roman, Prise de parole) et Nancy Vickers, Aeterna: Le jardin des immortelles (poésie, David).
Notre critique littéraire Paul-François Sylvestre a lu les cinq ouvrages en lice pour cette 22e édition du Prix littéraire annuel Trillium. Au sujet du Figuier sur le toit, il estime que Marguerite Andersen aborde de front l’antisémitisme de l’Allemagne nazie et la question de la culpabilité collective d’une nation.
Dans le cas du roman Cap Nord, il est clair qu’Hédi Bouraoui écrit pour «que naissent des rencontres avec des inconnus, des échanges entre un texte et d’éventuels lecteurs, un peu comme les portes ouvertes dans nos maisons». Dans L’Eau de vie, Daniel Marchildon conjugue la grande et la petite Histoire tout en racontant une saga familiale mouvementée qui sillonne deux continents et qui s’étend sur plus de huit siècles.
Selon Sylvestre, La Terre sans mal est un roman d’abord ancré au Canada, à Toronto plus précisément. Melchior Mbonimpa embrasse des thèmes aussi variés que l’amour, l’immigration, la terre d’accueil, le métissage et l’universalité.