Un grand nombre de jeunes Français viennent chaque année travailler chez nous, en stages conventionnés par leur université ou en «PVT» (permis vacances-travail).
La Société économique de l’Ontario (SÉO, le nouveau nom du RDÉE Ontario, financée par le gouvernement fédéral) va travailler avec le Consulat général de France pour faciliter leur accompagnement et leur employabilité, surtout que la moitié d’entre eux (!) finissent par rester au Canada.
L’accord de collaboration a été signé formellement par le vice-président de la SÉO, Denis Laframboise, au nom de la présidente Nathalie Grenier, et par le consul général Marc Trouyet, lors du lancement officiel de la SÉO et de son nouveau site web le 18 janvier à l’hôtel Royal York, en présence de la ministre des Affaires francophones de l’Ontario, Marie-France Lalonde, et d’une cinquantaine d’invités.
Cette entente cadre bien avec la volonté d’augmenter l’immigration francophone en Ontario, a fait valoir Mme Lalonde, qui supervise aussi la participation de la province au sein de l’Organisation internationale de la francophonie. La SÉO est également chargé de la mise en oeuvre du projet touristique de la Route de Champlain.
L’accord signé mercredi soir va permettre aux Français d’être «mieux conseillés pour venir en Ontario et d’être orientés dans leurs recherches pour un nouvel emploi ou dans leur projet entrepreneurial».