Le gouvernement Ford a dévoilé cette semaine le rapport du groupe d’experts «blue-ribbon», qui devait se pencher sur la pérennité de l’enseignement postsecondaire en Ontario. On y apprend que le seul francophone membre du panel n’a pas soutenu les recommandations de ses collègues anglophones portant sur la restructuration d’établissements de langue française.
En mars dernier, la ministre des Collèges et des Universités de l’Ontario Jill Dunlop a annoncé la création d’un groupe d’experts, communément appelé «blue-ribbon» en anglais, ayant comme mission de lui donner des conseils et des recommandations pour assurer une stabilité financière du secteur de l’éducation postsecondaire.
Maxim Jean-Louis
Le comité, mené par Alan Harrison, était composé de huit membres issus du monde des affaires et du secteur universitaire et comptait un seul membre francophone, Maxim Jean-Louis.
Le rapport Harrison, attendu de pied ferme par les Franco-Ontariens depuis le début de l’été, comprend une section consacrée aux institutions postsecondaires francophones.
Le groupe doute que l’Université de l’Ontario français (UOF) et l’Université de Hearst puissent continuer à œuvrer de manière efficace tout en demeurant indépendants, puisqu’ils composent avec un faible nombre d’inscriptions et un manque de financement adéquat.