L’Ontarien Rick Mofina a grandi à Belleville, a étudié le journalisme à l’Université Carleton, a travaillé au Toronto Star, au Ottawa Citizen, au Calgary Herald et à la chaîne Southam News, avant de se tourner vers l’écriture de romans policiers. Dernière Heure est son tout dernier polar. C’est ce qu’on appelle un «page turner». Le critique du Mystery Reader met en garde les lecteurs en lançant: «Ne commencez pas ce livre en fin de soirée, car il vous tiendra debout toute la nuit.»
L’auteur situe l’action de son roman à Seattle et dans le Nord-Ouest Pacifique. Chaque été, le quotidien Seattle Mirror engage des stagiaires dont un seul obtiendra un emploi à temps plein.
Jason Wade entend bien être celui-là, car il sait que le journalisme est «la meilleure des formations, un billet pour la plus grande histoire de la Terre: la vie».
Wade sera pourtant confronté à la mort. Karen Harding, une étudiante de Seattle disparaît dans des circonstances anormales et le jeune journaliste fouille ce fait divers qui fait rapidement les manchettes, car Harding n’est pas la première à disparaître dans la région.
Une dame découvre un corps sur son terrain et affirme à Wade qu’elle n’a jamais vu quelque chose d’aussi horrible, d’aussi atroce. La scène paraît ritualiste. Le meurtre dépasse la sphère du crime passionnel. «C’est la signature d’un prédateur. D’un tueur en série.»