Pointe de francophonie au festival Hot Docs

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Publié 01/04/2008 par Yann Buxeda

Hotdocs sous la neige, voilà qui était plutôt rare ces dernières années. Mais l’hiver étant parti pour durer jusqu’à mai, il y a de fortes chances pour que l’édition 2008 du plus important festival de documentaires en Amérique du Nord se déguste bottes aux pieds. Un argument de plus pour venir profiter des productions dépaysantes qui y seront présentées, du 17 au 27 avril prochains.

En 15 ans, Hot Docs s’est imposé comme le plus important rendez-vous du documentaire en Amérique du Nord. Pour cette édition 2008, pas moins de 1 800 productions ont été proposées à l’organisation, 173 ont finalement été sélectionnées et s’étaleront sur 11 jours de festival.

Cette année, neuf films francophones seront présentés. Un contingent assez maigre mais qui mise sur la qualité et l’éclectisme.

Trois films canadiens seront à l’affiche. Ondes de choc, de Pierre Mignault, raconte l’histoire de Radio Okapi, en ondes en République Démocratique du Congo, une voix pour les opprimés du pays.

Le dernier continent, de Jean Lemire, propose un voyage au coeur de l’hiver, et suit des scientifiques et réalisateurs qui passent un an sur une goélette dans l’Antarctique afin d’étudier les effets du changement de climat en hiver.

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Junior, d’Isabelle Lavigne et Stéphane Thibault, se veut quant à lui un regard pénétrant sur le monde des entraîneurs, joueurs, agents, propriétaires et repêcheurs de la ligue junior de hockey du Québec. Un sujet d’actualité alors que les récents événements violents qui ont frappé la ligue junior font les manchettes de tout le pays.

La France sera également bien représentée au sein de cette programmation francophone avec deux projections.

Son nom est Sabine, de Sandrine Bonnaire, dresse un portrait troublant de la soeur de l’actrice, autiste de 38 ans. Basé sur des archives filmiques personnelles, le film de l’actrice française retrace le déclin comportemental de sa soeur alors qu’elle est sous les soins d’une institution de santé.

Particulièrement original, Victoire terminus, les boxeuses de Kinshasa, de Renaud Barret et Florent De La Tullaye, évoque le quotidien d’un groupe de boxeuses qui se bat pour organiser un tournoi de boxe, tandis qu’une course à la présidence fait rage au Congo.

Le réalisateur britannique Nigel Williams propose pour sa part un film tourné dans le Nord de la France, Dance With A Serial Killer. Une femme, étendue sur une plage française populaire, est retrouvée morte sous le soleil. Le détective Jean-François Abgrall débute alors une recherche qui le mènera sur les traces du plus terrifiant psychopathe de la France. Dance With A Serial Killer dépeint le processus fascinant qui amène à la capture d’un tueur en série.

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Enfin, la Suisse francophone aura également son mot à dire au cours de ces Hot Docs, avec le court-métrage d’Élodie Pong: Je suis une bombe.

Un film de six minutes au cours duquel le spectateur fait la rencontre d’un panda danseur érotique, alter ego d’une femme, qui exprime le regard de la réalisatrice sur la sexualité.

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