Pierre Karch écrit régulièrement, mais l’urgence de publier un livre ne l’habite pas. Son dernier ouvrage, un roman, remonte à plus de douze ans. Cet automne il a décidé de nous gâter en nous offrant un recueil intitulé Nuages. À l’image des cirrus, cumulus ou nimbus, les vingt-sept contes et nouvelles de Nuages sont parfois sombres, parfois radieux.
L’ouvrage est divisé en trois parties comportant chacune neuf nouvelles ou contes. «Cirrus» regroupe des textes où dominent l’angoisse et les inquiétudes face à un avenir incertain, mais peu prometteur. «Cumulus» présente des textes sur le bonheur de voir briller le merveilleux comme une consolation. «Nimbus» réunit des textes marqués par la solitude, la mélancolie, le désespoir de ne pas voir une fin aux tempêtes, aux orages, aux steppes hostiles.
Dix-huit des vingt-sept textes ont d’abord paru dans des revues telles que Virages, XYZ, Liaison ou Le Sabord. J’aurais personnellement choisi un titre plus exotique que Nuages. Je crois que j’aurais plutôt opté pour Cirrus, cumulus, nimbus.
Une citation est placée en exergue de chaque conte ou nouvelle. Ces petites perles proviennent d’auteurs d’ici et d’ailleurs: Robert Dickson, Andrée Christensen, Gabrielle Poulin, Gabrielle Roy, Baudelaire, Shakespeare, La Rochefoucauld, Kowalczyk.
«Le noir, comme le blanc, n’est qu’un pas vers la lumière.» Telle est la citation d’Andrée Christensen qui coiffe la nouvelle «Le tunnel». Le texte met en scène un couple qui voyage entre Paris et Laon.