L’ACUFC, la FCFA et le RDÉE Canada brossent un tableau inquiétant, mais pas sans espoir, en matière de pénurie de main-d’œuvre postpandémie. Plusieurs recommandations au gouvernement fédéral, dont des politiques spécifiques pour la main-d’œuvre francophone et bilingue, figurent parmi les priorités.
C’est au Sommet national sur la francophonie économique en situation minoritaire, tenu ces 28 et 29 septembre à Ottawa, que les conclusions de l’étude ont été dévoilées. L’objectif était d’identifier les besoins en emploi dans les communautés francophones en situation minoritaire (CFSM) post-pandémie.
Premier constat: plus de la moitié de la main-d’œuvre dont la première langue officielle parlée est le français n’utilise pas le français au moins régulièrement au travail.
L’étude Un potentiel linguistique des employés mal exploité a été menée conjointement par l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC), la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada).
Un constat «surprenant» assure Martin Normand, directeur de la recherche stratégique et des relations internationales à l’ACUFC.