Je crois avoir lu tous les romans de Louise Royer, autrice résidant à Mississauga, du moins les quatre titres publiés aux Éditions David. Son cinquième ouvrage s’intitule L’exilé du temps. Il nous plonge encore une fois dans la téléportation, même celle vers le futur.
Dès le début, on apprend qu’une femme n’a pas été infidèle puisqu’elle a fait l’amour avec une version de son mari venu du futur pendant qu’il était en mission dans une simulation.
Un peu tordu? «C’est vertigineux, un peu comme une image entre deux miroirs qui se réfléchit à l’infini.»
Projet de simulation du passé
En résumé, L’exilé du temps raconte comment Christophe, un ado de quinze ans, découvre que sa mère lui a menti à propos du supposé décès de son père. Il apprend qui est son père et il multiplie les efforts pour le rencontrer, pour se forger une place dans sa famille.
Il ne sait pas encore que ce François Maillard est nul autre que le comte de Besanceau, né au 18e siècle et parachuté au 21e siècle grâce au Projet Philo, un vaste projet de simulation du passé.