L’histoire de l’humanité est parsemée de pandémies: peste, syphilis, choléra, grippe espagnole, tuberculose, malaria, etc.
Le sida nous rappelle que la litanie n’est pas terminée, souligne Yanick Villedieu, journaliste spécialisé en science et en médecine, dans un magistral essai intitulé Le Deuil et la Lumière: une histoire du sida.
Solidarité humaine face au sida
L’auteur a suivi les 19 premières conférences internationales sur le sida, de 1985 à 2012. Il a mené des entrevues sur le terrain aux quatre coins du globe. En plus de la maladie et de la mort, il a côtoyé «la grandeur de la solidarité humaine, la sourde force de l’espoir et l’inépuisable beauté du désir de vivre».
L’acte de naissance du sida – une notice de 45 lignes dans Morbidity and Mortality Weekly Report – est signé le 5 juin 1981 par une équipe de médecins américains.
Le 27 juillet 1982, la maladie reçoit son nom définitif en anglais, AIDS, traduit par SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise).