Samarcande, Khiva, Boukhara… Autant de noms qui font rêver en Ouzbékistan, et imaginer la route qu’empruntaient autrefois les marchands entre l’Asie et l’Europe pour vendre leurs précieuses étoffes.
Évocatrices d’une époque éblouissante en art, architecture et aventure, ces étapes-phares de la Route de la soie me lancent un appel sans réplique.
Terre de contrastes
Mon arrivée à Tachkent, capitale de l’ancienne république soviétique, me plonge dans une tout autre atmosphère.
Larges boulevards empruntés par une flotte de Chevrolet blanches (marque de voiture officielle en Ouzbékistan)… Bâtiments cubiques et massifs côtoyant des tours en verre… Statues imposantes et arbres feuillus m’entraînent dans un univers qui diffère de celui, mythique, brodé de minarets verts et bleus dans le désert… L’Ouzbékistan m’apparaît ici comme un pays moderne et effervescent en plein essor.
Après une incursion dans les impressionnantes stations de métro de Tachkent et la visite de monuments non moins marquants (musées et l’imposant Hôtel Ouzbékistan, pur héritage soviétique, notamment), je m’enfonce dans la Vallée de Ferghana, véritable grenier à fruits et légumes du pays.