À l’aube d’une reprise prudente des concerts à travers le pays, comment se porte l’industrie musicale franco-canadienne?
Francopresse est allé à la rencontre de deux joueurs d’arrière-scène: Thomas Kriner, de l’Association des professionnels de la chanson et de la musique, et Sébastien Michaud, de l’Association acadienne des artistes professionnels du Nouveau-Brunswick.
Ensemble, ils jettent un éclairage sur ce que vivent les musiciens de l’Acadie, de l’Ontario et de l’Ouest.
Le virtuel n’est pas satisfaisant pour l’industrie musicale
Le directeur général de l’Association des professionnels de la chanson et de la musique (APCM), Thomas Kriner, avoue ne pas connaître beaucoup d’artistes ayant pris plaisir à enregistrer des capsules vidéos et à les diffuser sur les médias sociaux, comme plusieurs l’ont fait depuis mars 2020, lorsque la COVID-19 a freiné le pays et la planète.
«On fait des choses, on essaie de garder un momentum, mais j’ai l’impression que nulle part, il n’y a de satisfaction au sein de l’industrie musicale», observe Thomas Kriner, tant chez les artistes que chez les diffuseurs. Pour lui comme pour eux, il n’y a rien de tangible dans les likes sur Facebook.