«Il est désolant de constater qu’au Canada, une femme sur trois sera victime d’une agression à caractère sexuel au cours de sa vie», commente Dada Gasirabo, la directrice générale d’Oasis Centre des femmes à Toronto, en ce mois de mai dédié à la sensibilisation aux agressions sexuelles.
L’initiative américaine, rapidement imitée au Canada, remonte aux années 1970.
Briser les mythes et les stéréotypes
L’organisme d’aide aux femmes en détresse rappelle qu’«aucune victime n’est responsable des gestes de son agresseur».
Il est nécessaire, selon Oasis, de «comprendre les différentes formes d’agressions à caractère sexuel, de soutenir les victimes et les personnes survivantes, et de travailler ensemble pour la prévention».
Il faut aussi «briser les mythes et les stéréotypes concernant les victimes ainsi que les attitudes et les comportements qui les normalisent».