Navigation responsable pour protéger nos océans

Le premier ministre Justin Trudeau à bord du navire de la garde côtière Sir Wilfrid Laurier en face de Vancouver.
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Publié 15/11/2016 par l-express.ca

Le Canada possède le plus long littoral du monde, face aux océans Atlantique, Pacifique ou Arctique. Pour les protéger et encourager une «navigation responsable», notamment pour prévenir des déversements de pétrole, le gouvernement fédéral a annoncé la semaine dernière un Plan national de 1,5 milliard $ sur 5 ans, «qui respecte, ou surpasse, les normes internationales, et qui comprend des engagements en matière de gestion conjointe avec les Autochtones».

Nos côtes «assurent la subsistance des communautés côtières, permettent l’exportation de nos marchandises outremer et les importations en provenance de l’étranger, assurent l’abondance des pêches au Canada, attirent les touristes»… Il faut veiller à ce que nos côtes soient protégées «d’une façon moderne et évoluée», a déclaré le premier ministre Justin Trudeau.

«Nnous prenons chaque décision en gardant le même objectif en tête: celui de laisser à nos enfants et à nos petits-enfants un monde meilleur où vivre», a-t-il expliqué. «En travaillant avec nos partenaires côtiers et ceux de partout au pays, je sais que nous pouvons préserver nos régions côtières pour les générations à venir.»

Le Plan de protection des océans vise quatre objectifs:

– créer un système de sécurité maritime qui permet d’améliorer la navigation responsable et la protection des eaux canadiennes, notamment au moyen de nouvelles mesures de prévention et d’intervention;

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– restaurer et protéger les écosystèmes et les habitats marins à l’aide de recherches et d’outils récents, et prendre des mesures adéquates pour composer avec les navires abandonnés et les épaves;

– renforcer nos partenariats et mettre en œuvre des pratiques de gestion conjointe avec les communautés autochtones, y compris développer la capacité d’intervention en cas d’urgence des autorités locales;

– investir dans la recherche et les méthodes de nettoyage des déversements d’hydrocarbures.

Dès 2017, assure Ottawa, «les Canadiens commenceront à constater des améliorations concrètes, comme la mise sur pied d’un Centre secondaire de sauvetage maritime à St. John’s et le dépôt d’un projet de loi visant à interdire l’abandon d’un navire dans les voies navigables canadiennes».

Dans le cadre du nouveau système de sécurité maritime, des renseignements améliorés au sujet de la circulation maritime et de la navigation – notamment en matière d’hydrographie et de cartographie – seront fournis aux navigateurs, aux populations autochtones et aux communautés côtières.

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Des ressources améliorées seront fournies à la Garde côtière, notamment de nouveaux postes de sauvetage, de nouvelles capacités de remorquage et de nouveaux équipements de communication.

De nouvelles recherches sur l’impact de l’augmentation de la navigation sur les écosystèmes marins seront financées.

Les échanges maritimes emploient environ 250 000 Canadiens et injectent plus de 25 milliards $ dans l’économie canadienne.

Le premier ministre Justin Trudeau et le ministre des Transports Marc Garneau sur le pont du navire de la garde côtière Sir Wilfrid Laurier à Vancouver.
Le premier ministre Justin Trudeau et le ministre des Transports Marc Garneau sur le pont du navire de la garde côtière Sir Wilfrid Laurier à Vancouver.

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