Élue députée de York-Simcoe le 7 juin dernier, Caroline Mulroney a été assermentée en français puis en anglais le 29 juin en tant que Procureure générale et ministre déléguée aux Affaires francophones de l’Ontario.
Résidente d’Embrun et nouvelle députée de Glengarry-Prescott-Russell, Amanda Simard a été nommée adjointe parlementaire à la ministre déléguée aux Affaires francophones de l’Ontario.
En matière de langues officielles, Mulroney et Simard vont-elles reprendre le flambeau de l’ex premier ministre John Robarts?
Répondant à la recommandation de la Commission sur le bilinguisme et le biculturalisme à l’effet que l’Ontario devienne officiellement bilingue, John Robarts annonce son accord lors de la conférence de Victoria, en 1971.
Toutefois, suite à l’échec de la conférence, son successeur, William Davis, procède plutôt à une lente mise en œuvre de certains services en français. Aujourd’hui, le Nouveau-Brunswick est la seule province qui a adhéré aux articles 16 à 20 de la Charte canadienne des droits et libertés.
Accord de la province et du fédéral
L’article 43 de la Loi constitutionnelle de 1982 prévoit que, pour modifier la Constitution dans le cas de dispositions relatives à l’usage du français ou de l’anglais dans une province, il faut adopter une résolution à l’Assemblée législative de la province concernée et la ratifier au Sénat et à la Chambre des communes.