Après avoir remporté le titre de meilleur film canadien au festival international du film de Toronto, le drame qui fait un carton au Québec débarque enfin à Toronto. À l’affiche depuis vendredi, Monsieur Lazhar mobilise déjà les foules et poursuit sa route jusqu’aux Oscars.
À Montréal, suite au suicide de leur professeure, toute une classe d’école primaire est sous le choc. Face au drame, la directrice n’a d’autre choix que de donner sa chance à Bachir Lazhar, un immigré algérien qui lui même nage en pleine tragédie personnelle.
Drame et légèreté
Celui qui prend le relais va vite se heurter à un décalage entre deux cultures, un véritable fossé entre deux mondes que tout sépare.
D’un côté, un système scolaire surprotégé, et de l’autre le modèle de la vieille école avec le thème du deuil en toile de fond. Le film s’attaque à deux sujets de société au Québec, l’immigration et l’éducation.
Pourtant, le réalisateur Philippe Falardeau ne semble pas porter de jugement, mais dresse plutôt un portrait d’une société où cohabitent des cultures opposées.