En novembre 2011, six volontaires ont achevé une «mission vers Mars», après 520 jours passés à l’intérieur d’une réplique russe d’un vaisseau spatial.
Une étude médicale révèle que leur sommeil en a souffert. Comme le craignaient les médecins, l’absence de lumière naturelle a eu un impact tangible sur leurs horloges biologiques, du moins chez quatre des six «astronautes».
L’un d’eux a même présenté des symptômes propres aux insomniaques.
Ce n’est pas une surprise, mais ça rappelle aux promoteurs de longs voyages spatiaux — des mois pour aller sur Mars — qu’il faudra inclure des périodes quotidiennes d’exercices physiques et d’exposition à des lumières spécialement conçues à cette fin, dans le but de maintenir en alerte le corps et l’esprit des voyageurs.