Indispensables à la vie, mais en déclin, les milieux humides font souvent les manchettes, mais restent encore mal compris.
«Nous avons tendance à simplifier la réalité, car il y a encore peu d’études pour clarifier le rôle et l’impact des zones humides sur le débit des crues printanières», relève la jeune chercheuse à la maîtrise en sciences géographiques de l’Université Laval, Yalynka Strach.
L’étudiante présentait ses modélisations lors du webinaire sur les avancées scientifiques concernant les milieux humides, organisé par le Centre québécois de recherche pour la gestion de l’eau (CentrEau), lors de la Journée mondiale des zones humides, le 2 février.
6% du territoire pour 40% de la vie
À travers le monde, ces zones diverses où l’eau règne en maître ne représentent que 6% de la surface terrestre. Et pourtant, 40% des espèces végétales et animales y vivent.
Ces milieux comprennent les vulnérables tourbières, véritables éponges à CO2, les prairies humides et les marais, ainsi que les lacs et les cours d’eau.