Du 1er voyage de Jacques Cartier en 1534, jusqu’à la disparition de la Nouvelle-France en 1763, et bien au-delà après la conquête britannique, l’histoire de l’Amérique du Nord s’est écrite avec des hommes et des femmes francophones en mouvement.
C’est ce que rappelle Yves Frenette, historien à l’Université de Saint-Boniface, où il occupe la chaire de recherche du Canada sur les migrations, les circulations et les communautés francophones.
Co-auteur en 2012 de La francophonie nord-américaine, ce spécialiste a apporté son éclairage à l’occasion de la conférence «Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord (1640-1940)».
Organisée en ligne par l’Alliance française de Toronto, en partenariat avec la Société d’Histoire de Toronto, cette conférence était la première de la saison culturelle de l’Alliance l’automne dernier.
Les Acadiens sont passés d’agriculteurs à pêcheurs… à cause des Anglais
Implantés sur le territoire actuel de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard, les Acadiens ont depuis toujours pratiqué la pêche comme activité de subsistance et commerciale.