L’idée d’utiliser les marques de dents dans une cause criminelle a une longue histoire. Toutefois, les données solides sont moins nombreuses qu’on ne l’imagine.
Pas fiable
L’identification d’un coupable par des marques de dents est loin d’être aussi fiable qu’on l’imagine. L’idée que la dentition humaine soit l’équivalent d’une empreinte digitale repose sur des données très partielles.
L’idée que la peau soit un marqueur fiable des traces de dents dépend de plusieurs facteurs.
La référence la plus ancienne connue à l’identification d’une personne grâce à ses dents, remonte à près de 2000 ans. La femme de l’empereur romain Claude, Julia Agrippina, avait fait assassiner sa rivale, et avait demandé sa tête comme preuve. Quelque chose d’unique dans sa dentition l’aurait convaincue qu’il s’agissait bien de la bonne personne.
L’analyse des dents d’un défunt constitue aujourd’hui une partie d’une discipline appelée dentisterie médico-légale, ou odontologie médico-légale.